Les composantes du patrimoine
Les vestiges du château de Hara
(Ⅰ)Absence des missionnaires et entrée dans la « clandestinité » des chrétiens
Sites du champ de bataille principal de la « rébellion de Shimabara-Amakusa », événement qui fut l'origine de la « clandestinité » des chrétiens, obligés désormais de rechercher leur propre moyen de continuer à pratiquer leur foi. |
Les vestiges du château de Hara, constituent des biens composants du patrimoine, qui témoignent de l'origine de l'entrée en « clandestinité » des chrétiens de cette région. Dans le contexte où la politique d'interdiction du christianisme se répand à l'échelle nationale, la rébellion de Shimabara-Amakusa dont la bataille principale s'est déroulée au château de Hara a provoqué un grand choc au gouvernement d'Edo. Il s'en est suivi l'interdiction d'entrée dans les ports japonais des navires portugais susceptibles d'être infiltrés de missionnaires catholiques, le régime d'isolationnisme qui aurait duré plus de deux siècles et l'absence, qui en résulta, des missionnaires sur le sol japonais. Ces circonstances ont conduit les chrétiens à entrer dans la « clandestinité », pour s'efforcer de pratiquer leur foi en secret à leur manière, et de choisir un lieu de migration.
Informations de base
Nom du bien culturel | Emplacement | Type du bien culturel | Année de la désignation des sites culturels |
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Vestiges du château de Hara | Minamiarimacho, ville de Minamishimabara, préfecture de Nagasaki | Sites historiques de l'Etat | 1938 |